Questions générales sur la boutique
Que signifie “Tanpopo” ?
たんぽぽ (ici rédigé en hiragana) désigne le pissenlit en japonais !
Celui-ci est également appelé tsuzumigusa / 鼓草 (“herbe tambour”) en raison de sa forme, ce qui expliquerait que la prononciation de tanpopo évoque le son d’un tambour.
Si j’ai choisi cette plante vivace banale aux quatre coins du globe plutôt qu’une fleur plus emblématique (comme la fleur de cerisier, célébrée pendant le hanami, ou la chrysanthème, symbole national), c’est parce qu’elle correspond à ce que j’aimerais vous faire découvrir à travers cette boutique : un Japon du quotidien.
Au passage, タンポポ (ici rédigé en katakana) est également le titre d’un super film sorti en 1985, soit quatre ans avant la fin de l’ère shôwa (1926-1989) qui a vu naître la quasi totalité des objets en vente sur ce site.
Quelle est la provenance des articles proposés sur le site ?
Sauf précision contraire, tous les objets et kimono proposés sur le site sont des articles japonais de seconde main sélectionnés avec soin.
Questions spécifiques aux kimono
Les kimono proposés sur la boutique sont-ils tous authentiques ?
Tous les kimono proposés sur la boutique sont de véritables kimono japonais de seconde main.
Il n’est pas rare de tomber sur des boutiques proposant (parfois sans le savoir) des peignoirs qui n’ont de kimono ou de yukata que le nom ! Heureusement, il existe de nombreux indices pour distinguer les vrai kimono des contrefaçons et attrape-touristes. Un dossier sur le sujet est actuellement en préparation côté blog.
À quoi correspondent les photographies sur les annonces de kimono ?
Chaque annonces de kimono est généralement agrémentée de trois photographies du vêtement porté.
Sauf précision contraire, aucun des accessoires utilisés n’est inclus dans l’annonce du produit (obi, obijime, obiage…). Je vous invite à consulter l’article qui fait le point sur les accessoires nécessaires pour porter un kimono.
Les modèles sont habillés par mes soins, la plupart du temps de manière traditionnelle, et occasionnellement de manière fantaisie : c’est notamment le cas lorsque les kimono sont particulièrement petits du fait de leur ancienneté, ou lorsque les modèles sont plus grand(e)s ou plus gro(sse)s que les standards japonais.
Je ne suis pas habilleuse de métier : mon expérience du kitsuke (fait de se vêtir d’un kimono) est le fruit d’années de pratique mais n’est en rien comparable à celle d’un(e) styliste professionnel(le). Ces photographies n’ont par conséquent pas la prétention de montrer des kimono portés à la perfection !
Comment sont calculés les tarifs des kimono ?
Les tarifs de la boutique sont calculés en fonction de trois critères d’importance équivalente :
- L’état
Tous nos kimono sont des pièces de seconde main. La majorité d’entre eux présentent des défauts mineurs ne nuisant pas au fait d’être portés, mais un état particulièrement proche du neuf justifiera un tarif plus élevé que la moyenne, et à l’inverse, certaines détériorations visibles entraineront un prix plus faible. - Le niveau de formalité
Je vous invite à lire notre dossier sur les différents types de kimono afin de comprendre le rapport entre le niveau de formalité d’une pièce et sa valeur. - L’originalité
Le kimono présente-t-il des points d’intérêt technique particuliers (en terme de teinture, tissage, broderie ou autre) ? Ses motifs se démarquent-ils par leur originalité, leur beauté d’exécution ou encore leur agencement inhabituel ? S’agit-il d’une pièce rare de par son époque de fabrication supposée ? Autant de critères qui peuvent se répercuter sur le prix.
Cette tarification permet de rémunérer le temps et l’énergie nécessaires pour dénicher de belles pièces et vous offrir des descriptions approfondies.
Toutes nos pièces vendues dans la catégorie “vêtements” sont en état d’être portées, et nous ne recommandons pas leur achat à des fins de bricolage. N’hésitez pas à consulter la catégorie “objets” si vous cherchez avant tout à récupérer des matières textiles, car nous sommes susceptibles d’y proposer des kimono importables “pour pièces” ou encore des tanmono (rouleaux de tissus à partir desquels sont fabriqués les kimono) à des tarifs plus attractifs.
Pourquoi obi et kimono sont ils vendus séparément ?
Contrairement à une idée répandue, kimono et obi ne forment pas un assortiment, ils ne sont d’ailleurs que rarement vendus par “set” (à l’exception des yukata, pour lesquels c’est très courant). En d’autres termes, le obi qui “va” avec votre kimono, c’est celui que vous choisissez ! Il est néanmoins recommandé de choisir un obi dont le niveau de formalité convient à celui du kimono, et dont le type de motif et/ou les couleurs contrastent avec celles du kimono.
Comment mettre un kimono ?
L’utilisation du terme “kimono” par la fast fashion laisse souvent imaginer qu’un kimono se porte comme une robe de chambre : il n’en est rien. Porter un kimono de manière traditionnelle (ou même de façon plus fantaisie) exige un certain nombre d’accessoires et un peu d’entrainement. Plusieurs articles sont en préparation côté blog à ce sujet ! D’ici là, n’hésitez pas à vous rapprocher des communautés en ligne autour du kitsuke, telles que le groupe Global kimono sur facebook.
Comment nouer un obi ?
Le obi est une épaisse ceinture qui se noue, généralement sur l’arrière. Il existe d’innombrables musubi (nœuds), dont l’exécution peut nécessiter l’utilisation d’accessoires supplémentaires (obi makura, obiage, obijime…). Pour des débutant(e)s, le plus simple pour se familiariser au nouage du obi est de commencer par un nœud “kai no kuchi” qui a l’avantage d’être mixte, de ne nécessiter aucun accessoire, et peut être aisément réalisé avec un hanhaba obi ou un kaku obi (il existe même des déclinaisons pour des obi plus formels).
Des articles sur le sujet sont en préparation côté blog.
Comment entretenir un kimono ?
Commençons par le plus important : à moins d’avoir vous même une connaissance étendue des textiles et pigments employés, ne mettez JAMAIS un kimono ancien dans une machine à laver.
Traditionnellement, un kimono ne se lave pas et ne se repasse pas (ou très occasionnellement, en passant par des entreprises spécialisées qui les décousent d’abord intégralement !). Si certaines étoffes supportent aujourd’hui le nettoyage en machine (synthétiques, cotons…), les kimono anciens en soie encaissent rarement la choc. Le nettoyage à sec peut être une option en cas de force majeure.
Il est donc indispensable de prendre grand soin de votre kimono pour garantir sa bonne conservation !
Un article qui aborde le sujet plus en détail est en préparation, mais voici déjà quelques conseils :
- Pour éviter de salir l’intérieur de votre kimono, ne le portez pas à même la peau : portez toujours une sous-couche.
- Pour éviter de salir l’extérieur de votre kimono, évitez toute activité salissante ainsi que le contact avec la pluie.
- Pour éviter la naissance de moisissures, pensez à aérer votre kimono régulièrement, en le suspendant quelques heures après usage avant de le ranger, et en le suspendant au moins une fois par an par temps chaud et sec (mais à l’abri de la lumière) si vous ne l’utilisez pas sur une longue période.
- Pour éviter de froisser votre kimono, apprenez à le plier convenablement pour le ranger dans les meilleures conditions.
- Pour défroisser votre kimono, suspendez-le à un cintre dans une salle de bain en cours d’utilisation, ou utilisez la fonction vapeur de votre fer à repasser sans entrer en contact direct avec le tissu.
- Pour retirer les tâches de votre kimono, il n’existe pas de méthode miracle. Vous pouvez opter, à vos risques et périls, pour un service de nettoyage à sec, ou identifier précisément la tâche et chercher le moyen de la traiter vous-même (le blog silkandbones – en anglais – est une mine d’or d’informations !)
Si toutes ces préconisations vous semblent compliquées à suivre, nous vous recommandons de commencer par un yukata (kimono d’été très informel pouvant être porté à même la peau) ou encore un kimono moderne en polyester, beaucoup moins fragiles et plus faciles à entretenir !
Désespoir ! Je ne trouve aucun kimono à ma taille ! Comment faire ?
Le marché du kimono, surtout d’occasion, est dominé par des pièces prévues au départ pour des personnes menues voire très menues. Je fais tout mon possible pour dénicher des pièces qui se rapprochent au maximum de la taille moyenne des Françai(se)s, mais il est malheureusement très rare de trouver plus grand ou plus large.
Si vous réalisez que la majorité des kimono proposées sur le site sont trop petits / trop étroits pour vous d’après notre guide des tailles, plusieurs possibilités s’offrent à vous :
- Porter un hakama par dessus un kimono trop petit / trop étroit
Le hakama est un bas plissé, conçu tantôt comme un pantalon tantôt comme une jupe culotte. La version “pantalon” a l’avantage d’être facile à trouver neuf (et donc dans des tailles variées) en France car elle est utilisée dans l’uniforme de nombreux arts martiaux japonais (kendô, aikidô, kyûdô…), et la version “jupe” a quant à elle une coupe particulièrement ajustable. Le hakama se met par dessus un kimono, dont on ne voit par conséquent que le haut, ce qui en fait un allié de choix qui permet de porter de manière traditionnelles des pièces considérablement trop petites ! - Porter un kimono trop petit / trop étroit de manière fantaisie
Le marché du kimono d’occasion fait émerger des pièces extrêmement petites, vestiges d’une époque où il n’était pas rare de mesurer 1m45 à l’âge adulte. Pour faire honneur à ces kimono plutôt que de les laisser définitivement au placard, nombre d’enthousiastes au Japon comme à l’étranger ont cherché des manières de les porter de manière non traditionnelle ! Alors vous aussi, n’hésitez pas à faire preuve de créativité ! - Porter un haori avec des vêtements “à l’occidentale”
Ces vestes ouvertes se portent traditionnellement par dessus un kimono, pas tant pour se réchauffer (on ne les retire pas en intérieur) que pour rendre une tenue plus formelle, mais elles s’accordent également à merveille avec un vestiaire “à l’occidentale” ! Contrairement au kimono qui doit être suffisamment large pour se croiser correctement sur le devant, le haori n’est pas du tout un vêtement ajusté, et peut se porter de manière élégante et confortable même en étant concrètement “trop petit” !
Unique bémol : lorsqu’on porte un haori qu’on sait trop petit, il est préférable de ne pas porter de haori himo (petits cordons décoratifs permettant de le “clore” sur le devant) car le placement de ceux-ci a tendance à trahir la différence de taille et à ne pas être très flatteur.
Vos questions
J’ai une question dont la réponse est introuvable !
Pas de problème, il vous suffit d’adresser votre requête bien ce formulaire et je ferais tout mon possible pour vous répondre dans les plus brefs délais: